Citations de livre

Des phrases de livres qui m'ont attiré, fait pleurer ou qui me semble très vraies




" Ecoute moi bien, c'est la plus belle histoire du monde : Le Bachert est la personne que Dieu t'a destinée, elle est l'autre moitié de toi-même, ton vrai amour. Alors toute l'intelligence de ta vie sera de la trouver ... et, surtout, de la reconnaître."
Sept jours pour une éternité, Marc Levy, page 259

" Tu as déjà eu l'impression que le monde te laisserait seule derrière lui, la sensation qu'en regardant chaque recoin de la pièce que tu occupes l'espace se rétrécit, la conviction que tes vêtements avaient vieilli pendant la nuit, que dans chaque miroir ton reflet joue le rôle de ta misère sans aucun spectateur, sans que cela ne t'apporte aucun sentiment de bien, de penser que rien ne t'aime et que tu n'aime personne, que tout ce rien ne sera que le vide de ta propre existence ?"
Sept jours pour une éternité, Marc Levy, page 354

" Laisse-moi t'emmener dans mon monde, j'y guiderai chacun de tes pas, j'apprendrai tes réveils, j'inventerai tes nuits, je resterai près de toi. J'effacerai tous les destins tracés, recoudrai toutes les blessures. Tes jours de colère, je lierais tes mains dans ton dos pour que tu ne te fasses pas mal, je collerai ma bouche à la tienne pour étouffer tes cris et rien ne sera plus jamais pareil, et si tu es seul nous serons seuls à deux."
Sept jours pour une éternité, Marc Levy, page 365

" Regarde bien, dit Lucas ! Le voilà mon univers, l'autre visage de la nature humaine, celui que tu veux combattre. Va chercher ta part de bonté dans ce tas d'immondices, ouvre tes yeux en grand, sans compromis, tu verras la pourriture, la déchéance, la violence à son état brut. La putain qui meurt devant toi se fait souiller, dérouiller à en crever, sans opposer de résistance à l'homme à qui on l'a vendue. Comme cette Terre, il lui reste quelques instants de vie, quelques frappes encore et elle rendra son âme déchue. Voilà la raison de ce pari terrible qui nous lie. Tu voulais que je t'apprenne le mal, Zofia ? Il me suffit d'une leçon pour que toute sa dimension t'appartienne et te compromette pour toujours. Traverse cette ruelle, accepte de ne pas intervenir, tu verras, c'est d'une simplicité déconcertante de ne rien faire; fais comme eux, passe ton chemin devant cette misère, je t'attendrai de l'autre côté; quand tu seras arrivée là-bas, tu auras changé. Ce passage, c'est celui de l'entre-deux-monde, sans espoir de retour."
Sept jours pour une éternité, Marc Levy, page 381

" Quand elle pensait à lui, ce n'était pas avec sa raison, mais avec son coeur, avec son âme. Elle voulait tant le revoir qu'elle en souffrait au plus profond de son être."
Les fiancés du crépuscule, Maggie Shayne, page 103

" Baissant les yeux, m'empourprant derechef, des larmes au coin des paupières, une boule dans l'estomac, j'eus soudain envie de me sauver, poussée par un sentiment de rejet très violent. C'était irrationnel."
Hésitation, Stephenie Meyer, page 435

"Les femmes qu'il peint deviennent prisonnières de son monde. Vous pourriez vous y perdre." La jeune fille à la perle, Tracy Chevalier, p153.

"Comme d'autres par la tendresse/ Sur ta vie et sur ta jeunesse/ Moi, je veux régner par l'effroi." Le revenant, Baudelaire, dernier tercé.

"Je ne suis pas aussi éternel et infini, mais je vois bien qu'il y a dans la nature un être nécessaire, éternel et inifini." Pascal, Pensées, fragment 125. >> Je pense que peut-être sans explication tu va peut-être pas comprendre. En fait, on a l'idée et le concept de l'éternel, l'infini, et du parfait. Mais on (les humains) n'est ni éternel, ni infini et donc pas parfait. En fait, ça prouve qu'on a l'idée de perfection. Donc quelqu'un nous l'a donné, un être parfait mais pas forcément Dieu.

"Quand on lit trop vite ou quand on lit trop doucement, on ne comprend rien." Pascal, Pensées >> c'est trop vrai ^^

"A qui ne connait pas l'appétit, la première morsure de la faim est à la fois une souffrance et une illumination" L'élégance du Hérisson de Muriel Barbery, p45.

"Comment je t'aime, j'en sais rien. Ce que je sais, c'est que depuis que je te connais, il me manque quelque chose dès que tu n'es pas là. Je suis content parce que je pense à toi et en même temps, je suis malheureux parce que tu es absente. Je rêve de vivre toute ma vie près de toi, d'avoir des petiots avec toi, des petiots qu'on aimerait aussi fort que moi je t'aime. Je voudrais me réveiller chaque jour dans le même lit que toi."

Marie sans terre de Yves Jacob , page 95

"Ces instants où se révèle à nous la trame de notre existence, par la force d'un rituel que nous reconduirons avec plus de plaisir encore de l'avoir enfreint, sont des parenthèses magiques qui mettent le cœur au bord de l'âme, parce que, furtivement mais intensément, un peu d'éternité est venue féconder le temps. Au-dehors, le monde rugit ou s'endort, les guerres s'embrasent, les hommes vivent et meurent, des nations périssent, d'autres surgissent qui seront bientôt englouties et, dans tout ce bruit et toute cette fureur, dans ces éruptions et ces ressacs, tandis que le monde va, s'enflamme, se déchire et renaît, s'agite la vie humaine. Alors, buvons une tasse de thé." L'élégance du hérisson (p107) de Muriel Barbery.

"Thé et manga contre café et journal : l'élégance et l'enchantement contre la triste agressivité des jeux de pouvoir adultes." p 113

"La faculté que nous avons de nous manipuler nous-mêmes pour que ne vacille point le socle de nos croyances est un phénomène fascinant." p 130